Créée le 6 août 2015, la Société de microfinance pour l’épargne et le crédit (FINEC), une nouvelle institution de microfinance a ouvert ses portes à Ouagadougou Le jeudi 20 juin 2019, sous le parrainage du ministre de l’Économie, des finances et du développement, représenté par son conseiller technique, Moumouni Gnakambary L’objectif de FINEC est « Offrir des services financiers et non financiers de qualité adaptés aux besoins des micros, petites et moyennes entreprises ». C’est affiché par, elle est devenue, depuis, une microfinance du système financier décentralisé du Burkina Faso.
Le Directeur Général de la FINEC, Seydou Soungalo Yaméogo, dans son allocution rappelle à sa clientèle : « FINEC offre une gamme variée de services financiers et non financiers que nous avons très bien étudiés, de manière à ce qu’ils répondent au mieux à vos attentes. Mieux, nos services offerts seront périodiquement évalués et ajustés à vos goûts. »
Selon toujours M. Yaméogo, l’institution offre des services de crédit, d’épargne, de micro-assurance et d’appui-conseil à sa clientèle à des conditions souples. Le service d’épargne est composé de cinq produits : le compte individuel d’épargne, des comptes courants pour entreprises et pour associations, le compte de dépôt à terme et le compte « Koamba beog neeré ». Pour ce qui est de ce dernier produit, le directeur général signale qu’il s’agit d’une option offerte aux parents d’épargner de façon progressive pendant au moins six mois, pour un taux d’intérêt de 3,5%. « C’est une épargne qui permet aux parents de pouvoir scolariser leurs enfants et de planifier également leur avenir », déclare-t-il. Le compte « Koamba beog neeré » donne la possibilité aux parents d’obtenir un prêt scolaire à un taux d’intérêt bonifié de 8%.
En rappel, FINEC Burkina SA est une microfinance dont l’entièreté de l’actionnariat est nationale. Avec un capital initial de l’ordre de 200 millions de F CFA, elle occupe la huitième place des institutions de microfinance sous la forme de Société anonyme (SA) et la 128e des Systèmes financiers décentralisés (SFD) au Burkina Faso. Elle emploie une quinzaine de personnes et ambitionne de couvrir l’ensemble du territoire national. M. Rigobert Ouédraogo Président du Conseil d’Administration, explique que la couverture du territoire sera progressive durant les cinq années à venir. Il ajoute que deux autres agences seront ouvertes à Ouagadougou, au mois d’août 2019.